Définition d'une entreprise

Quelle est la définition d’une entreprise et comment fonctionne-t-elle ?

Une entreprise est une unité de production juridiquement autonome qui a pour but de fournir des services ou des biens à destination de personnes morales ou physiques pour en tirer un bénéfice. Avant de créer une entreprise, il faut avant tout choisir le statut juridique. Celui-ci va définir la structure, ainsi que le fonctionnement de la société.

Pour faire le bon choix, plusieurs paramètres doivent être pris en compte. Découvrez ce qu’est une entreprise, ainsi que son fonctionnement.

Qu’est-ce qu’une entreprise ?

Une entreprise peut être définie comme la réunion de capitaux et de personnes qui souhaitent fabriquer des produits ou offrir des prestations dans un secteur d’activité donné et destiné à être vendu sur un marché concurrentiel. L’entreprise réunit des moyens matériels, des ressources humaines et de l’argent pour fournir des services ou des produits aux clients.

L’entreprise peut prendre plusieurs formes différentes, de l’entreprise individuelle à la grande entreprise internationale. Celle-ci se caractérise par sa taille (petite entreprise, moyenne entreprise, en intermédiaire, grande société) ainsi que par son statut juridique (société coopérative, société anonyme, par actions, entreprise individuelle, à responsabilité limitée, etc.).

Même s’il peut y avoir des différences entre chaque type d’entreprises, ces dernières partagent des points en commun, comme :

  • les ressources humaines ;
  • le capital investi ;
  • la volonté de se distinguer de ses concurrents.

Quelles sont les fonctions d’une entreprise ?

L’entreprise est un acteur économique important qui contribue à la redistribution et à la création des richesses en versant des dividendes à ses actionnaires, des salaires à ses employés et des impôts à l’État. Une société a besoin d’investir et de faire des profits pour que son activité soit durable. Une entreprise présente plusieurs fonctions différentes :

  • fonction direction et administration générale ;
  • fonction achats ;
  • fonction production ;
  • fonction logistique ;
  • fonction recherche et développement ;
  • fonction comptabilité et finance ;
  • fonction ressources humaines.

La fonction direction et administration générale assure la gestion globale de la structure et a pour fonction de définir les grandes orientations stratégiques. Il faut également assurer l’achat des machines, des matières premières, etc., pour permettre à la société de produire ses services et produits. La fonction production permet à l’entreprise de créer une valeur ajoutée par son travail.

La fonction logistique assure la gestion des flux informatiques et des flux matériels au sein de la société. La fonction marketing réfléchit sur une stratégie à mettre en place pour répondre aux besoins des clients. La fonction développement permet à l’entreprise d’améliorer et d’innover son offre. La fonction comptabilité et finance permet de payer des factures, d’évaluer l’argent récolté et de fixer les tarifs selon les coûts des produits. Enfin, la fonction ressources humaines est très importante pour assurer le recrutement et la gestion des salariés.

Quels sont les différents types d’entreprises ?

Il est possible de créer plusieurs types d’entreprises. Chacune dispose de ses propres caractéristiques et conditions de création. Il est important de choisir un statut qui correspond bien à votre profil et à votre situation financière.

Entreprise individuelle (EI)

Ce type d’entreprise permet à l’entrepreneur d’exercer son activité sans créer nécessairement une personne morale. L’EI est destinée aux commerçants, artisans, professionnels libéraux et les industriels. L’inconvénient de l’entreprise individuelle concerne l’importance de la responsabilité de l’entrepreneur, son patrimoine professionnel et personnel n’en font qu’un. Par conséquent, en cas de faillite, les créanciers peuvent exiger le remboursement des dettes sociales sur ses biens personnels.

Le principal avantage de l’EI réside dans la simplicité des démarches de création et de gestion.

Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

L’EURL est la forme unipersonnelle de la SARL (la société à responsabilité limitée). Ainsi, cette entreprise est composée d’un seul et unique associé. Les formalités de création d’une EURL sont plus importantes qu’une EI et il faut avoir des compétences juridiques pour pouvoir rédiger les statuts, sinon, vous devrez faire appel à un professionnel.

L’avantage de l’EURL est que son statut juridique est sécurisant et clair. De plus, la responsabilité de l’associé est limitée au capital de l’entreprise et aux apports réalisés.

La société à responsabilité limitée (SARL)

La SARL permet la création d’une entreprise entre deux et 100 personnes. Les formalités de constitution de la structure sont assez complexes pour la SARL comparée à celles de l’EI. Le fonctionnement de cette société est très sécurisant, car elle est encadrée par le code du commerce. De plus, elle est limitée au montant des apports respectifs des associés au sein de l’entreprise.

La société anonyme (SA)

Ce type d’entreprise permet la réalisation d’apports en industrie et l’entrée en bourse. De ce fait, elle convient aux projets de grande ampleur. Néanmoins, les dividendes ne sont pas soumis aux charges sociales. Les formalités de constitution de cette dernière sont complexes et nécessitent la désignation de plusieurs organes dirigeants, ainsi que d’un commissaire aux comptes. L’inconvénient de la SA est qu’elle requiert un capital de 37 000 euros minimum.

La société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL)

La SELARL présente le même fonctionnement que la SARL, mais elle est destinée aux besoins des professions libérales. L’inconvénient de ce type d’entreprise est que ses démarches de création sont plus complexes. Sinon, puisque la responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports, la SELARL apporte un bon niveau de sécurité dans le cadre de l’exercice d’une profession libérale. Ainsi, en cas de faillite, cela permet de protéger le patrimoine personnel des associés.

La société par actions simplifiée (SAS)

La SAS est adaptée aux projets qui prévoient une entrée prochaine d’investisseurs. Son inconvénient concerne l’importance des formalités de création et il est obligatoire de nominer un commissaire aux comptes dans le fonctionnement de la structure. Mais cette obligation s’applique lorsque les statuts l’imposent ou lorsque l’entreprise dépasse 2 des 3 seuils légaux fixés.

Par ailleurs, la SAS a l’avantage d’offrir plus de simplicité comparée à la SARL. Elle donne le droit aux associés de déterminer le mode de fonctionnement de leur société.

La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)

La SASU est la forme unipersonnelle de la SAS. Celle-ci présente les mêmes caractéristiques et le fonctionnement de la SAS. La responsabilité de l’actionnaire unique est limitée à ses apports dans la société et cette forme d’entreprise présente une certaine souplesse.

La société civile professionnelle (SCP)

Cette forme d’entreprise est destinée aux entrepreneurs qui exercent la même profession libérale. Le principal inconvénient de cette société est que les associés sont responsables indéfiniment des dettes de la société. De ce fait, leur patrimoine personnel n’est pas protégé. La société n’impose pas de capital social minimum.

La société en nom collectif (SNC)

Il s’agit d’une forme juridique rarement utilisée, car les associés sont indéfiniment et solidairement responsables des dettes sociales. Les formalités de création de la SNC sont assez importantes. De plus, en cas de faillite, le patrimoine personnel de tous les associés n’est pas protégé. Mais la SNC a pour avantage de ne pas fixer de capital social minimum. Aussi, les associés sont qualifiés de commerçants et peuvent réaliser plusieurs types d’apports (en numéraire, en nature ou en industrie).


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