L'ARE

Tout savoir sur l’ARE pour la création d’entreprise !

Lorsque vous êtes en situation de chômage ou en phase de lancement de votre entreprise, votre situation financière peut être assez délicate, d’autant plus que dans le deuxième cas de figure, l’entreprise peut prendre un peu de temps avant de pouvoir vous générer un revenu fixe et stable.

Pour cette raison, l’État a mis en place une allocation spéciale pour les personnes qui lancent leur propre entreprise, il s’agit de l’ARE. Afin de vous faciliter le retour à l’emploi, cette alternative peut être très avantageuse. Vous souhaitez en savoir davantage sur ce sujet ? Voici toutes les informations concernant l’ARE pour la création d’entreprise.

L’ARE pour la création d’entreprise, qu’est-ce que c’est au juste ?

Une situation de chômage peut être idéale pour la création d’une entreprise, que ce soit à cause d’un licenciement ou juste parce que vous n’arrivez pas à trouver votre premier job. L’allocation d’aide au retour à l’emploi, ou ARE, est une aide de l’État fournie sous conditions aux créateurs d’entreprise qui n’arrivent pas encore à avoir un revenu fixe de leur activité professionnelle.

Les conditions d’accès à cette aide financière seront différentes en fonction de votre âge, de la date à laquelle votre contrat de travail a pris fin et du montant du revenu d’activité que vous percevez (si vous le percevez toujours).

Pour bénéficier de l’ARE pour la création d’une entreprise, vous devez :

  • remplir toutes les conditions que nous venons de mentionner ;
  • maintenir votre inscription à Pôle Emploi en tant que demandeur d’emploi ;
  • ne pas déposer un dossier de ARCE (Aide à la Reprise ou de Création d’Entreprise) au préalable.

Sachez que même si vous avez déjà créé votre entreprise, vous devez absolument vous actualiser chaque mois auprès de Pôle Emploi et maintenir vos déclarations de revenus pour prétendre à l’ARE.

Quelle est la durée et le montant de l’ARE ?

Il est important de savoir que le montant de l’ARE est calculé en fonction du salaire généré par la reprise ou la création de votre entreprise et de l’ARE que vous devez percevoir en cas de chômage. Cette somme sera débitée de 70 % du revenu que vous percevez de votre activité actuelle, ce montant sera multiplié par le nombre de jours indemnisables qui dépend, lui aussi, du revenu généré par la reprise ou la création d’entreprise.

Sachez que le cumul de votre ARE et du revenu généré par votre entreprise est plafonné, il ne doit donc pas dépasser le montant du salaire brut que vous perceviez à votre ancien poste de travail. Ce dernier est obtenu par la multiplication du SJR (Salaire Journalier de Référence) par 30.42. Vous pourrez alors continuer à percevoir l’ARE tant que la durée des droits qui est initialement notifiée n’est pas dépassée.

Pour les entrepreneurs individuels et les micro-entrepreneurs, le montant de l’ARE perçu correspond à 70 % de l’allocation due en cas de chômage. Cela est valable pour tous les professionnels qui paient leurs cotisations sociales de manière trimestrielle, l’intervention a posteriori d’une régularisation annuelle sera nécessaire dans ce cas-là.

Que faire pour bénéficier de l’ARE pour la création d’entreprise ?

Il existe deux cas de figure dans ce cas :

  • soit vous bénéficiez de l’ARE : il vous suffit de continuer à vous actualiser auprès de Pôle Emploi de manière mensuelle pour continuer à percevoir votre ARE ;
  • soit vous ne bénéficiez pas de l’ARE : si vous ne percevez pas encore votre ARE, il vous suffit de faire une demande auprès de Pôle Emploi.

Il n’est pas rare d’avoir des entrepreneurs qui commencent leur activité et bénéficient d’un revenu avant même d’avoir soumis leur demande d’ARE à Pôle Emploi. Si vous êtes dans la même situation, sachez que vous pouvez profiter du cumul intégral de l’allocation chômage avec vos revenus. Vous n’aurez ensuite qu’à déclarer vos revenus au titre d’assurance sociale auprès de Pôle Emploi.

Sachez que les auto-entrepreneurs peuvent, eux aussi, percevoir leur ARE en remplissant toutes les conditions que nous avons énumérées plus haut. Ce sera le chiffre d’affaires bénéficiant d’abattement forfaitaire pour frais professionnels et charges qui fera office de revenus à déclarer auprès de Pôle Emploi. L’abattement peut être à hauteur de :

  • 34 % pour toute activité libérale ;
  • 50 % pour toute activité de prestations de services ;
  • 71 % pour toute activité d’achat-revente ou fourniture de logement.

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